lundi 8 septembre 2014

BMW Nine T… from Japan

  Je ne voulais pas forcément parler du "phénomène" qu'est devenu cette pétoire et surtout ce que ses géniteurs essaient d'en faire. Profitant de l'effet de mode autour de la moto en générale, la marque à l'hélice aimerait bien voir sa clientèle s'étoffer, rajeunir, voir changer d'image. Le 1200 GS devenant un autre phénomène (la moto la plus vendu de la marque) nos amis bavarois n'ont surement pas voulu se laisser enfermer dans une seule catégorie (ce que je veux bien comprendre). Il n'était par contre, peut-être pas nécessaire d'en faire autant. Il y a quelques années, la marque avait bien tenté de rajeunir sa clientèle en sortant des modèles R dépouillés, se voulant "fun" (mais un goût de chiotte comme peuvent nous gratifier nos amis allemands… avait totalement fait foirer l'entreprise). Pour faire "roots", les ingénieurs (même si pour pondre une machine pareil, un stagiaire cantonné au classement des archives aurait suffit) ont fait l'impasse sur la technologie chère à la marque et sont revenus aux fondamentaux. Jusque là, rien de répréhensible. Mais là où ça commence a merder, c'est la com' et le matraquage médiatique qui va avec. Le cœur de cible (oui je sais, ça fait pubard mais on ne renie pas ses origines) est clairement les jeunes quadra branchés, hipsters et autres bobos urbains et péri urbains (mais je crois qu'ils forment une seule et même catégorie) bref… la vague branchouille dont nous gratifie la mode du moment. Sponsorizant des événements "motards/fashion/heroes/LifeStyle" soit disant "authentiques" proches de la nature, des hommes… mais beaucoup moins du bitume. D'ailleurs une question me vient : comment peut-on faire authentique en étant sponsorisé ? La marque, qui visiblement ne s'est pas posé la question, n'a pas hésité a fournir leur nouveau fer de lance à des "ateliers" plus doués dans la communication que dans le maniement de la clé de 13. Pour autant, certains s'en sortent avec les honneurs (mais toujours pas la marque, je pense), Roland Sand avait ouvert le balle avec sa 90S revisité, Ludovic Lazareth s'en tire comme d'habitude avec une belle réalisation pleine de personnalité et voici que les nippons s'y collent et comme toujours, avec des pétoires chiadées, originales et d'un niveau laissant tout le monde derrière (enfin presque). Je ne résiste donc pas a vous montrer ces magnifiques engins… bien contient que ça contribue a engraisser, non pas les mains, mais cette communication a gerber… et tout ce qui va avec.

Une ligne a tomber par terre…

… reprenant même les "codes" de la marque. Double filets blancs sur fond noir…

… et un carénage enveloppant la rendant bestial.

Élégante et aussi fine qu'une anglais…

… un comble pour une allemande.

Par contre, pas sûr que le freinage suffise. Mais à voir la beauté de l'ensemble, on lui pardonne

Plus "classique"…

… mais des cache culbu beaux a se damné


Une ligne digne d'une italienne, trapue, agressive et sportive. Beau boulot

Pécho sur Cafe Racer Culture et les nippons qui vont bien sont !

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