vendredi 26 juin 2015

Pour le week end

Fait chaud !!!… mais elle est fraîche.

McGuinness… un de plus.


  L'engouement pour le TT aidant, avec la starisation de certains, on en oublie parfois les fondamentaux. Il y a quand même une course à faire et on connait sa rudesse.  Et il faut croire que le ciel s'ouvre le temps du Senior et que le divin se diverti de ce spectacle. Jamie Hamilton n'a visiblement pas eu ses faveurs et s'est vite retrouvé à l'hosto dans un état préoccupant. Course arrêtée et redépart sur 4 tours (au lieu de 6). Tout le monde attendait les vedettes mais c'est l'ancienne garde qui a remis les choses au clair et de la plus belle manière. "Big John", pourtant pas en forme après une blessure a fait parlé la poudre et personne ne l'a revue. Améliorant le record du tour à la moyenne de 213,562 Km/h (en repensant aux tours que j'ai fait sur l'île… ça me glace le sang) faisant se lever la foule. S'offrant du même coup, en plus de se rapprocher de Joe Dunlop avec 23 victoires, de rejoindre Mike Hailwood, seul pilote comptant sept victoire au Senior ! Heureusement qu'il ne paraissait pas en forme ?!!! Et les chronos font peur. Tout de même comptabilisé sur 6 tours, 364,323 km avalés en 1h09'23''923 à la moyenne de 209,989 km/h ! À 42 balais, McGuinness n'a pas envie de raccrocher. Tant qu'il pourra, il continuera… visiblement ça le fait !
À noter, Guy Martin était le seul a pouvoir suivre la cadence (mais sur un tour) à 213,263 km/h !

© Photo Dave Kneen/Pacemaker Press Intl
Sources : L'équipe.fr

lundi 15 juin 2015

Wheels&Waves… la mission

  Certains ont été surpris quand ils ont appris que j'allais au Wheels&Waves. Je les comprend et je ne vais pas épiloguer sur le sujet. Si je suis descendu c'est pour 2 choses. La seconde étant de ne pas me priver d'une bringue entre potes. Et la première… elle est en image ci-dessous. Tout mon respect et mon admiration pour ces deux invités (que les gars de SouthSiders ont eu le bon goût d'inviter… je les en remercie), décuplés à leur contact puisqu'hyper accessibles, disponibles et sympathiques.
Mission accomplie.

Monsieur Jeff Decker

Ça vous dit quelque chose ?

Monsieur Shinya Kimura

J'avais fait light sur les bagages… mais je n'ai pas oublier THE livre

… la dédicace de l'auteur…

et celle du Maître.



mardi 9 juin 2015

Quand la photo devient grande…

  Comme le dit Paul d'Orléans sur son blog The Vintagent, aujourd'hui avec les smartphones, nous sommes tous photographe. Enfin nous avons tous l'impression d'en être. Finalement, nous ne faisons qu'immortaliser, avec plus ou moins de talent, des moments de la vie. Mais quand c'est Bill Phelps qui se met derrière le boîtier… c'est plus la même. En regardant ses photos, j'ai eu l'impression de les avoir toujours connu, qu'elles étaient déjà dans mon esprit. Mélange de souvenirs mécanique, d'ambiance de paddocks, d'affiches jaunies dans un boui-boui, d'odeurs, de mains grasses et rudes, de matières pures et nobles. Tout y est…
Je ne vous met que 3 clichés… allez voir la suite sur le lien.




vendredi 5 juin 2015

Pour le week end

Un souvenir de canicule…

Saroléa SP7

  La volonté de vouloir faire revivre (si tant est que le mot soit approprié) une marque défunte m'excède. Dans un premier temps, tout ce que j'ai pu voir ne me plait pas (de Triumph à Norton, en passant par Brough Superior, The Vincent, Indian… et j'en passe). Dans un second, ma naïveté m'ayant quitté depuis bien longtemps, je ne vois pas l'intérêt de faire du neuf avec du vieux à part pour faire de la tune sur le dos de ce qui croient que l'un et l'autre se valent. Toutes ses néo-rétro, ces classics, ces vinages (enfin appelez-les comme vous voulez) n'ont aucun autre but que de faire croire à ceux qui les chevauchent, qu'ils promènent avec eux toute l'histoire, le vécu et l'identité de la marque.
Pour autant, certains semblent avoir compris qu'en terme de création de véhicules contemporains, il fallait se tourner vers l'avenir (je parle bien de CRÉATION, pas de copie grossière ou de "réchauffé") et qu'a coup sûr, la raréfaction des énergies fossiles (jusqu'à leur disparition) allait nous pousser vers l'électrique.
Les belges de Saroléa Racing l'ont bien compris et n'ont pas fait les choses à moitié. La moto mise au point, direction l'Ile de Man, catégorie TT Zero (ce n'est pas un TT pour les nuls… c'est pour "zéro émission") et roule ma poule ! Bilan : elle devient la moto la plus rapide dans la catégorie. Bravo.

Mais vous me direz, "pourquoi, l'appeler Saroéla ?" Et ben, j'en sais rien ! Drôle de monde…




Voilà pour moi ce qu'est une Saroléa. Une superbe machine de course, avec un équilibre qui frôle la perfection.