jeudi 31 août 2017

L'essen(tiel)

Comme nous n'en sommes pas (encore) à brancher nos engins sur USB… profitons-en !
(son à fond bien sûr !)

Poésie de la lumière

  Errant sur le Net, passant de pages en pages, glaciales et lisses, je suis tomber sur cet amateur éclairé (je ne pouvais pas la rater… et je vous ai épargné, "la lumière fut"… parce qu'elle est toujours). Étant adepte des matières assemblées entre elles et toujours avec équilibre et justesse (ce que je trouve rarement), je suis resté littéralement collé à la prise, sans que mes cheveux cirés jusqu'aux racines ne se dressent, tellement la ballade, tenu par la main de la fée électricité (encore elle), était douce, habile, attentionnée et prête à me faire découvrir un nouvel univers fait de doux métal, de bois chaud et de verre strié. Stéphane le Lampiste nous montre même son antre (), ce qui n'est évidemment pas pour me déplaire.

J'imagine la conversation de ses éclaireuses, la nuit venue.

J'adore le côté Streamline…

le socle solide…

le côté Globe…

l'enclume de bijoutier…

le phare Marchal…

la finesse du pied…

la Gladiateur, on comprend pourquoi… 

les petites, donnant la répliques à la grande ampoule…

une fleur lumineuse…

le dermographe…

l'équilibre de l'assemblage…

l'invitation à tourner la manivelle…

la narcissique, qui s'observe elle même.




mardi 29 août 2017

la fée… électricité

Il semblerait que cette fée, occupant pourtant une place majeur dans notre quotidien,
se rebelle (et on la comprend) en boostant la créativité de certains constructeurs automobile. Alléluia.
Et Infiniti n'a pas fait semblant. Toute l'histoire est là




mercredi 23 août 2017

Cheveux au vent

  Je cherche une bagnole en ce moment. Et le Tonton est venu à ma rescousse. Pile poil ce qu'il me fallait. Elégante, racée, affutée comme un sabre, visiblement puissante (ils disent dans la fiche technique qu'il y a un moteur électrique pour chaque roue, faisant un total de 750 bourrins [ça me suffit]). Je reste un peu déçu, j'aurais préféré un bon gros V12 de la marque, mais le vendeur (très gentil) m'a expliqué que c'était l'avenir l'électrique. En plus ça tombe bien, ils viennent d'installer des éoliennes à côté de chez moi (c'est peut-être l'avenir l'électricité, mais des gros ventilos qui tournent à peine dans ma campagne ça fait peut-être du courant propre… mais c'est moche, bref) donc, une bonne rallonge et l'affaire est pliée. Reste qu'avec ses presque 6 m de long, faut que je revois la taille du garage. Fait chier, je viens de le repeindre. En plus, ils ont prévu (à la place du V12, j'insiste) des valoches et un nécessaire de pic-nic (?) et je ne suis pas fan de la pratique. Et puis Maman m'a rappelé qu'on était quatre et que les mouflets n'allaient pas voyager dans le coffre. Pfff… jamais contente (comme la première voiture électrique… un signe).


Vision Mercedes Maybach

jeudi 17 août 2017

Altamont 69…

… Les Rollings Stones, les Hell's Angels et la fin d'un rêve. Par Joel Selvin.

  On a tous en mémoire les images de ce concert, les Stones sur scène, dans un état inqualifiable, demandant le calme qui n'arrive pas, à une foule aussi défoncée qu'eux et à des Anges occupés à balancer des mornifles.
  On connait moins les coulisses de cette catastrophe annoncée. Joel Selvin se charge d'éclairer notre lanterne, façon backstage mais aussi d'un point de vu sociétal. Le concert de Woodstock est devenu la référence mais surtout l'apogée du mouvement hippy. Et c'est bien connu, les opportunistes de tout poil se pointent toujours peu avant la fin de la fête. Les Rolling Stones n'échappent pas à cette règle. Galvanisés par leur tournée américaine, encensée par la critique pour de vraies performances scéniques, Jagger et ses gars veulent surfer sur la vague des concerts gratuits (pourtant Woodstock ne l'était pas au départ) et surtout récupérer une image de groupe cool, ce qui n'était plus le cas après qu'ils aient fait doubler le prix des places de leurs concerts. Opportunisme, (fausse) naïveté, laxisme, véritable intérêt pour le gain, le groupe britannique, adoubé par le Grateful Dead, lui offrant une infrastructure servie sur un plateau qu'ils goûteront du bout du bec, tel des sales gosses bien trop gâtés. S'en suivra un désastre.
  Le film, Gimme Shelter, nous montre "en live" le tabassage de Meredith Hunter qui finira par succomber sous plusieurs coups de couteau. Mais ce ne fut pas la seule victime. Un jeune homme de 19 ans se noie dans le canal avant d'arriver au concert, bien trop défoncé pour faire face au courant. Et c'est à la fin du concert qu'un barjot foncera dans la foule en bagnole, fauchant cinq personnes (dont un bébé qui s'en tire indemne) tuant deux personnes. Il va s'en dire que tout se petit monde était chargé à mort. LSD, alcool, marijuana, drogues de mauvaise qualité (le tout parfois mélangé)… loin donc, de simples fumeurs de joints. L'autodrome d'Altamont était devenu le temps d'une journée, le royaume de la défonce. Aucune force de police sur place, une organisation absente, pas de sanitaires, rien de prévu pour la bouffe… l'endroit devient un No Man's Land où chacun fait comme il veut… ou comme il peut. Les Anges, préposés à la "sécurité", cassent de la mâchoire à tour de bras, à grands coups de queues de billard. Mettant même KO des membres du Grateful Dead et de Jefferson Airplane.
  C'est dans cette ambiance violente et délétère que ces Messieurs des Rolling Stones descendent de leur hélico pour conquérir le nouveau monde. La marche sera haute et la douche froide qui s'en suivra rendra amer la bouteille de Jack, transformera le dernier rail de cocaïne en poudre pour récurer les chiottes et la suffisance, allant jusqu'au mépris, de ces petits londoniens voulant jouer les mauvais garçons, finira en traces sombres au fond de leurs frocs. N'ayant rien géré et même laissé le trouble s'installer au sein de l'équipe, le petit jeu machiavélique qu'a joué Jagger (négociant les droits du futur film et faisant croire que les bénéfices iraient à une œuvre caritative) lui péte à la gueule en un éclair, ayant usé la mèche déjà courte d'un pétard qu'il pensait rempli d'étoiles, de paillettes et de lumière divine, finalement rempli de merde et d'embrouilles qu'ils ont eux même substitué au dessein plus gratifiant.
  Personne ne sortira indemne de cette expérience. Et la liste est longue.

 Même si les protagonistes du récit donnent parfois envie de gerber tellement leur soif de pouvoir, leur vanité et leur mépris transpirent de leurs petites personnes, ce livre se dévore d'une traite. Il est riche et bien documenté, sérieux. Un vrai bonheur pour qui aime le Rock et son histoire (glorieuse ou décadente).


mercredi 9 août 2017

Heiwa en Flat

On reconnait le style des japonais au premier coup d'œil.
Mais là, je dois avouer que les gars d'Heiwa me sidèrent. 
Ce cruiser baroudeur, pourtant bourré de références à la marque teutone, amorce un style totalement nouveau. Quand on est doué… on est doué.