mardi 10 avril 2018

On papote… on papote…

… mais pour aller sur le terrain des vrais sujets… y'a plus grand monde !
Heureusement, l'ami Bourdache est là pour relever le niveau (tombé bien bas, je vous le concède).

  Quand dans nos mégapoles – tant adorées par ceux qui nous gouvernent (il parait même qu'il y a des gens qui aiment y vivre) – on nous bassine avec vignette, contrôles, obligations, racket en képi, répression (bien-sûr) et tout le barda anti moteur à explosion, arrivant même à nous faire culpabiliser lorsque nous prenons notre engin maléfique "énergivore", comme ils aiment à les qualifier, alors que d'autres ont décidé de ne pas assurer un "service" (peut-on encore l'appeler ainsi ?) que nous payons suffisamment cher (et encore pas assez pour certains), il serait peut-être temps de remettre l'église au milieu du village.
  L'article de Jean s'en charge. Pollution(s) (et pas seulement celle des 2 roues), pays entièrements rongés et abandonnés après exploitation des ressources… bref, un bien beau spectacle offert par des multinationales qui se sont empiffrées sur le dos de tout le monde. Nous pourrions, nous consommateurs de benzine, nous sentir responsable de ce spectacle affligeant. Mais j'aurais une once de scrupule lorsque ces vendeurs de "bonheur à explosion" aurons la décence de faire les choses comme il faut, sans piétiner la moitié de la planète avec leurs gros sabots dégueulasses, leur sale gueule un peu moins rougie par l'opulence et leurs poches délestées pour (tenter de) nettoyer la merde qu'ils ont laissé. 

  Tout ça pour dire qu'on nous fait chier avec des véhicules de plus en plus propres alors qu'on en laisse crever sous des monticules de merde qu'ils n'ont (évidemment) pas voulu et que, pour autant, ils s'en démerdent pour essayer de vivre alors que d'autres ont tout… et en veulent encore plus.
  On peut toujours rêver d'un monde meilleur… mais c'est mal barré.

© equaltimes.org

1 commentaire:

  1. Pour être "passé" au Nigeria, au Congo, au Cameroun, en Angola j'ai assisté de loin au spectacle écœurant des exactions d'un monde qui pour s'enrichir en fait crever un autre.

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