J'me suis posé la question un petit moment (enfin pas trop quand même) s'il fallait que je la mette ou pas. On nous rabat tellement les oreilles avec ce bon vieux Steve que l'on met à toutes les sauces… et puis merde, pourquoi bouder son plaisir. Parce en dehors du fait que l'acteur principal du film n'a plus besoin d'être présenté, ce qui est intéressant dans cette poursuite mythique, c'est justement que les personnages principaux ne sont pas de chair et d'os. Il y a évidemment les caisses : la Mustang (qui officiellement n'en est pas une puisque le constructeur avait refusé de fournir la bagnole, c'est pour cela que le cheval sur la calandre avait été retiré par l'acteur en signe de représaille) et la Charger. Mais aussi la musique de Lalo Schifrin qui colle à la poursuite mieux qu'une trace de gomme sur le bitume. Elle fait monter la tension, fait chauffer les V8 et dès que la cavalerie est prête… elle se coupe pour laisser parler la poudre. Le seul bémol, c'est la Cox verte que l'on voit se faire doublé trois fois, sous trois angles différents. Sinon tout y est, San Francisco, le soleil, le son des moulins qui marque bien la différence entre les deux moteurs, le clin d'œil à la moto lorsque le Lieutenant attend que le motard se soit relevé avant de repartir… bref 10 min de bonheur.
Scène cultissime,sans le génie de Lalo Shifrin, elle ne l'aurait jamais été
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