lundi 31 janvier 2011

Obligatoire

  J'me suis posé la question un petit moment (enfin pas trop quand même) s'il fallait que je la mette ou pas. On nous rabat tellement les oreilles avec ce bon vieux Steve que l'on met à toutes les sauces… et puis merde, pourquoi bouder son plaisir. Parce en dehors du fait que l'acteur principal du film n'a plus besoin d'être présenté, ce qui est intéressant dans cette poursuite mythique, c'est justement que les personnages principaux ne sont pas de chair et d'os. Il y a évidemment les caisses : la Mustang (qui officiellement n'en est pas une puisque le constructeur avait refusé de fournir la bagnole, c'est pour cela que le cheval sur la calandre avait été retiré par l'acteur en signe de représaille) et la Charger. Mais aussi la musique de Lalo Schifrin qui colle à la poursuite mieux qu'une trace de gomme sur le bitume. Elle fait monter la tension, fait chauffer les V8 et dès que la cavalerie est prête… elle se coupe pour laisser parler la poudre. Le seul bémol, c'est la Cox verte que l'on voit se faire doublé trois fois, sous trois angles différents. Sinon tout y est, San Francisco, le soleil, le son des moulins qui marque bien la différence entre les deux moteurs, le clin d'œil à la moto lorsque le Lieutenant attend que le motard se soit relevé avant de repartir… bref 10 min de bonheur.



samedi 29 janvier 2011

Livre

Un coup de temps en temps… ca veut dire quand j'aurai rien à vous mettre sous la dent… je sortirai un de mes livres… et puis ca fait toujours bien, le motard qui lit des livres avec un peu de texte, ca change des p'tites annonces et de la BD… un de ceux que je feuillette régulièrement ou que je relis. Le premier de la série est un vrai bonheur. Loin de tout ce que l'on peut lire sur la moto, pas technique, ni purement artistique. Les photos sont justes et efficaces, les textes aussi sans envolées de pisses-copies. C'est un livre simple, décomposé en plusieurs chapitres qui n'ont pas toujours de lien direct (la poussette et le Japon par exemple). Tout ceci dans un noir et blanc impeccable et une fabrication qu'il l'est tout autant.



Les photos :

Les textes :


Pour le week end

Difficile de parler de Pin'up sans évoquer Betty Page. Celle qui a servi de calibre à des générations entières. La frange, le sourire le bondage… La seule différence des filles d'aujourd'hui reste qu'elles sont tatoué au rouleau.


mercredi 26 janvier 2011

RIP

  Les heureux (enfin j'espère) possesseurs du premier opus de Veetess savent que le point de départ de ce fanzine, c'est le Manx Grand Prix de l'Île de Man. Lieu mythique, particulier, et surtout délicat en tant que pilote. J'y suis allé comme spectateur, j'ai pu "essayer" de me faire plaisir sur le tracé du "circuit"… j'y ai gagné surtout de grosses chaleurs. Les virages qui se ressemblent, ceux qui se referment, une fois puis deux, la brume en haut et le soleil en bas… j'imagine le nombre de fois ou les pilotes doivent aller contre la volonté de leur cerveau qui leur dit : "Freeeeiiiiiinnee !!!!", "ca ne passera jamais !!!" ou "tiens un Pub, arrête toi !". La solution, comme disent certains, c'est d'enlever le fusible de la peur. A mon avis, les enlever tous, serait plus "prudent" !

  N'ayant pas trouvé la boîte a fusibles, j'ai donc décidé de faire molo sur la poignée pour profiter du paysage bucolique qui m'était offert. D'autre n'ont pas eu se reflexe et la sentence a été immédiate.

  Un des plus mauvais souvenir de ce pèlerinage c'est lorsque suivant la course du Junior ManxGP, le leader, un gars du coin, arborant fièrement un casque rouge agrémenté du symbole de l'Ile, n'apparu pas au troisième et dernier tour. Les hauts parleurs crachant à longueur de journée dans une langue qui n'est pas la mienne, nous ne comprenons pas de suite qu'il lui est arrivé quelque chose. Arrivant à Ballaugh Bridge le malheureux n'a jamais pu passer ce célèbre pont où les motos s'envolent. Lui, est venu s'encastrer dans le mur précédent le virage et s'est envolé pour d'autres cieux.
  Là où dans d'autres sociétés, il serait devenu une icône, ici rien. Quelques bouquets, au mieux une petite plaque, viendront rappeler son souvenir. Nous sommes bien sur l'île où la moto est reine, le temple, la mecque. Comme si mourir ici, devennait un privilège. Beaucoup l'on eu… ce privilège ! En 2004, 9 morts et combien d'autres depuis ? Paix à leurs âmes.








mardi 25 janvier 2011

RétroMobile

Nous serons à RétroMobile. Nous avons été invité par le site Matching Numbers, un collectif de Gentlemen Drivers, la classe.
J'y serai le mercredi dans l'après midi et tout le week end. Vous y verrez aussi Philippe Burlet et Elvio Patuano (au moins le week end). Nous vous y attendons nombreux, même si apparemment, l'expo moto a dû laisser la place a des exposants autos qu'on ne savait où mettre. "C'est la crise mon brave Monsieur". Mais rien que pour voir des belles caisses, ca vaut le détour.


Sacré Jojo

  Je cherchais des infos sur Georges Monneret, alias Jojo la moto, et je tombe sur cette photo où l'on voit une petite famille, le père, la mére et le gamin. Jusque là rien d'extraordinaire me direz vous, oui mais les parent son sur une VAP Monneret 50cc ce qui déjà, éloigne le point d'arrivé du point de départ et le moutard (qui ne doit pas dépasser l'année) est dans une petite remorque équipé tout de même, d'un pare-brise… on ne regarde pas au confort de chacun dans la famille !!! Pour continuer dans les réjouissances, il a l'air de faire un froid de gueux et il drache.

  En regardant un peu plus loin, je tombe sur le site d'Yves Kerlo. Bricoleur de Génie, qui a l'époque ou je pissais encore dans mes couches, avait déjà à 17 ans, fabriqué son marbre pour ses futurs cadres maison. Autant commencer de bonne heure… Sur son site donc, je retrouve une page consacrée a ce cyclomoteur avec un petit historique expliquant que c'est le moutard dans la charrette, qui depuis est devenu un homme en plus, d'être devenu un motard confirmé (quand j'vous dis qu'il faut commencer de bonne heure !). Le bambin est donc devenu Philippe Monneret, fils de Jojo, et a confié la restauration de la fameuse pétrolette à Monsieur Kerlo.

  On apprend aussi que Philippe fait parti dans cette charrette d'un record avec son Père - une manie de ce Grand Homme de la moto qui en totalise plus de 180 en plus des presque 500 victoires en courses… respect. On retrouve deux autres photos où le môme a pris de la bouteille (une fois 2 ans et l'autre le double) avec toujours ses joues bien pleines et son sourire qui n'a pas changé depuis… et la fameuse remorque (qui a évolué entre temps).

Il y a quand même des époques que l'on regrette de ne pas avoir vécu. 












lundi 24 janvier 2011

Du sooonnnn !!!

  On peut apprécier le ronflement de belles mécaniques respirant a pleins poumons, et aimer le gros son bien lourd d'un groupe qui envoie du sévère sur scéne. En voilà un. The Dirtbombs. J'vous conseille tout simplement d'acheter tout ce qu'ils font. 

  C'est du simple, du basic, du binaire… du Rock koua ! Ca ne se prend pas la tête, ca pulse et puis c'est tout ! Un grand black chanteur/guitariste avec une grosse voix et un gros… charisme. Deux bassistes, oui deux, dont une petite teigne qui braille aussi fort qu'elle peut dans le micro et pour finir deux batteur, oouuii deux aussi !!! Avec ceci ? et ben j'reprendrai bien une grosse tranche de mise en place carrée mais pas d'trop et une grosse part d'énergie sans fin. Ce s'ra tout ??? Mets le son a fond !!!



vendredi 21 janvier 2011

Pour le week end

Pour commencer cette rubrique, qui marquera l'entrée, autant que je puisse m'y tenir, dans cette période où seul compte ce que nous avons envie de faire, et uniquement ce que l'on a envie de faire, c'est à dire le week end, la "douce" qui ouvre le bal devait être symbolique mais significative.

M'étant extasié pendant bien longtemps, et encore aujourd'hui, sur les photos de cet homme qui, avant que tout ce petit monde ait l'impression de baigner dans un univers mécanique qu'il métrise, connaissant à peine les rudiments du Rodders de base, Monsieur David Perry collait déjà des Pin'up, des vraies c'est à dire des filles quelconques assumant leur féminité débordante, sur des capot de bagnoles dans des ateliers pourlingues et qu'il équipait de disqueuse en guise de lime à ongles.

Je me souviens du jour ou mon pôte Christian a reçu en cadeau d'anniversaire son bouquin "Hot Rod" que j'avais eu du mal à lui rendre après y avoir jeté un œil.

En parallèle Mr Perry créa Garage Magazine. LA référence, enfin pour moi, de ce que doit être un magazine sur la mécanique et sur les lieux qu'elle hante. Sans aucune limite. Auto, moto, bateau, avion, dragster sur 2 ou 4 roues bref, tout doit y passer. Parce qu'après tout, ce qui compte c'est d'avoir un moulin qui respire, le plus fort possible. Peu importe de savoir si c'est pour rouler, glisser ou voler.

Depuis quelques années, cette publication est tombée dans l'escarcelle de M. Jesse "Pay up Sucker" James. Peut-être aurait-il fallu qu'elle tombe définitivement dans l'oubli… pour ne vivre que dans la mémoire de quelques passionnés, vénérant leurs exemplaires comme de saintes reliques.

C'est donc en hommage et témoignage de mon sincère respect pour M. David Perry
que voici cette première Pin'up qui avait fait la couverture d'un des premiers Garage.


© david perry

jeudi 20 janvier 2011

C'est le genre d'attention qui vous réjouit… Un jour, un pôte (merci l'Alesk) me transfère l'adresse du gars qui a mis en scéne ses deux exemplaires de Veetess là où il doivent être… sur l'établi. Cela me touche d'autant plus que c'est là, dans mon atelier, assis sur ma bécane, que j'ai rédigé une bonne partie des textes pour ce bouquin.

mercredi 19 janvier 2011

Cadeau de bienvenue

Si vous vous êtes toujours demandé comment les Loovers étaient faîtes, voici une (des) façon(s) pour procéder. C'est mon pôte Xavier qui est à la manœuvre assisté de son frangin Denis. On peut apprécier la délicatesse du geste, les outils précis et surtout une Sécurité a l'épreuve des balles. Esprit roots, quand tu nous tiens.


Enfin…


Oui enfin… enfin pour certains. Je ne vous cache pas que je n'étais pas forcément chaud pour céder a ce phénomène qui consiste à raconter sa vie sur la toile, balancer des saloperies sur son voisin ou chercher a se faire des amis qu'on ne vera jamais.
Mais comme, parait-il, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, ce qui reste encore a prouver, et ben voilà c'est fait, j'ai fait mon Blog. Evidemment, avec la mauvaise foi qui me caractérise, je vais vous dire sans rougir, que ce n'est pas tout a fait mon blog, c'est celui de mon livre. Je vois déjà la trombine de ceux qui mon dit : "Vas-y, fais le, c'est bon pour ton bouquin… ca fait remonter les infos… les gens s'expriment… ils en parlent…" ou pire encore : " c'est dommage !"

C'est donc pour ce "dommage" que je m'y suis collé. Et pour tout vous dire, c'est plus facile pour moi de faire un livre que de dompter l'outil webien !

Je vais donc remercier celles et ceux qui m'ont poussé à le faire (j'vous épargne la liste, ils se reconnaitront)… avant que je regrette !