vendredi 5 juin 2015

Saroléa SP7

  La volonté de vouloir faire revivre (si tant est que le mot soit approprié) une marque défunte m'excède. Dans un premier temps, tout ce que j'ai pu voir ne me plait pas (de Triumph à Norton, en passant par Brough Superior, The Vincent, Indian… et j'en passe). Dans un second, ma naïveté m'ayant quitté depuis bien longtemps, je ne vois pas l'intérêt de faire du neuf avec du vieux à part pour faire de la tune sur le dos de ce qui croient que l'un et l'autre se valent. Toutes ses néo-rétro, ces classics, ces vinages (enfin appelez-les comme vous voulez) n'ont aucun autre but que de faire croire à ceux qui les chevauchent, qu'ils promènent avec eux toute l'histoire, le vécu et l'identité de la marque.
Pour autant, certains semblent avoir compris qu'en terme de création de véhicules contemporains, il fallait se tourner vers l'avenir (je parle bien de CRÉATION, pas de copie grossière ou de "réchauffé") et qu'a coup sûr, la raréfaction des énergies fossiles (jusqu'à leur disparition) allait nous pousser vers l'électrique.
Les belges de Saroléa Racing l'ont bien compris et n'ont pas fait les choses à moitié. La moto mise au point, direction l'Ile de Man, catégorie TT Zero (ce n'est pas un TT pour les nuls… c'est pour "zéro émission") et roule ma poule ! Bilan : elle devient la moto la plus rapide dans la catégorie. Bravo.

Mais vous me direz, "pourquoi, l'appeler Saroéla ?" Et ben, j'en sais rien ! Drôle de monde…




Voilà pour moi ce qu'est une Saroléa. Une superbe machine de course, avec un équilibre qui frôle la perfection. 


2 commentaires:

  1. Tout à fait d'accord. Un berlingot incliné et culbuté, du rigide, pureté de la ligne, équilibre des masses : ya pas à dire c'est beau une avant-guerre supersport !!! (pour la culture : Saroléa c'était le blaz du Monsieur belge qui a monté sa boîte de pièces détachées d'armes à feu, de vélos puis de motos comme ça se faisait vachement au début du XXe siècle, comme les F.N. (Fabrique Nationale armes et motocyclettes) et Herstal Motoclyclettes (du nom du bled ou était l'usine tjs en Belgique)

    RépondreSupprimer
  2. C'est vrai et il faut le savoir, nos étrons sont tous issus de fabriques d'armes (à 90%). J'ai eu la chance de caler ma raie sur une Terrot HSSE 350 supersport (ça s'appelle comme ça pour différencier les latérales, moto de tourisme ou utilitaires, des culbutées, avec tiges de culbuteurs enfermées dans des tubes à l'extérieur du bloc) et c'est vrai que j'ai eu l'impression d'être monté sur une mitrailleuse lourde et d'envoyer les pruneaux !!! Pour terminer, comment vous dire, la plupart de ces machines fonctionnent toujours et c'est merveilleux de grimper une Française même si c'est une grand-mère (elle est quand même bonne !).

    RépondreSupprimer