On connait tous la photo de Dorothea Lange. Le portrait de cette femme avec ses trois enfants, l'air hagard, les yeux dans le vague, n'espérant rien et a juste titre puisque qu'elle n'a aucun avenir. Dorothea a fait bon nombre de portrait de ce type, juste après la crise de 29 et pendant la sècheresse qui a suivi aux États-Unis. Le travail qu'on lui connait moins, c'est celui qui lui avait pourtant été commandé par l'état en 1942. Un reportage sur les camps où l'on parquait les immigrés japonais et même les américains d'origine japonaise juste après l'attaque de Pearl Harbor. Tout être ayant les yeux bridés devait se retrouver "à l'abri" pour éviter toute connivence avec le nouvel ennemi. Les commerçants devaient quitter leurs échoppes, prendre leurs bagages et aller se faire étiqueter pour finir parqué dans des baraquements précaires… C'est bizarre mais j'ai l'impression d'avoir entendu une histoire similaire, ailleurs, à peu près à la même période.
Et pourtant, l'un était le tyran et l'autre était le sauveur.
Les peuples se combattent avec les même armes, sordides et faisant toujours trinquer les mêmes. Dorothea elle, sa seule arme, c'était son appareil photo. Elle a dévoilé l'atrocité et le calvaire de ces déracinés. Témoignant ainsi par son travail sur ce passage de l'histoire que le gouvernement américain aurait bien voulu oublier, censurant ses images qui n'on pu être publier que plus de 60 ans après. Merci Madame.
Et pourtant, l'un était le tyran et l'autre était le sauveur.
Les peuples se combattent avec les même armes, sordides et faisant toujours trinquer les mêmes. Dorothea elle, sa seule arme, c'était son appareil photo. Elle a dévoilé l'atrocité et le calvaire de ces déracinés. Témoignant ainsi par son travail sur ce passage de l'histoire que le gouvernement américain aurait bien voulu oublier, censurant ses images qui n'on pu être publier que plus de 60 ans après. Merci Madame.
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