dimanche 28 mars 2021

Il faut que tout change…

 … Pour que rien ne change. C'est cette réplique célèbre du Guépard, qui me semble résumer le mieux cet ouvrage. Au delà des 362 chroniques, c'est un bien mauvais constat qui s'impose une fois ce livre (ce parpaing pourrait-on dire) refermé, laissant un goût plus qu'amer. Car rien n'a strictement changé. Un bout de nichon qui dépasse, une pause subjective, un cul (même moche), une satire trop éloquente… j'en passe et pas forcément des meilleurs, tout passera à la trappe après avis défavorable de la censure qui se gargarisera d'avoir fait son travail, exercé par une poignée de connards pensant représenter la majorité. Un des meilleur exemple (actuel) que je retiendrais de cet ouvrage, c'est celui de Damien Saez, brailleur tout le temps vénère dégueulant sa rage d'une voix à peine mué se voyant refuser sa pochette de "J'accuse", pour y avoir représenté une femme dans un caddie de supermarché. À l'époque, "les chiennes de garde" toutes puissantes, n'avaient pas raté l'aubaine de se faire mousser pour faire passer au bûcher l'artiste savoyard pour sa provocation, n'ayant pas eu la finesse de comprendre son ironie. Il n'y avait certainement pas d'autre chats à fouetter, les violences conjugales, l'inceste ainsi que les viols intra familiaux n'existaient donc pas à l'époque ?! Et se sont-elles offusquées lorsqu'un site de rencontre strictement féminin s'est fait appeler "Adopte un mec" et ayant pour logo, un homme qui tombe dans un caddie ? Le malheur dans cette société, c'est que nous sommes représenté par des connards et que, comble du malheur, c'est que la majorité suit. Et comme dit si justement Damien : "L'homme ne descend pas du singe… mais du mouton."

Mais pour revenir au sujet premier, ce bouquin est un vrai bonheur. Un livre qu'on dévore d'un coup mais qu'on aime picorer de temps en temps. Documenté mais rigolo. Un vrai bon livre donc et, cerise sur le gâteau, c'est un ouvrage personnel, réalisé par un amateur pur sucre, un passionné épris de culture musicale et de culture tout court, ce qui ne gâche rien. Alors lâchez vos platines 5 mn pour vous offrir un voyage temporel qu'on pourrait croire révolu… mais tellement d'actualité.

Pour commander, c'est là.




mercredi 10 février 2021

Ça roule !

 Voilà des images qui font plaisir. Une grand mère qui roule avec envie et délectation… Un bout de bonheur quoi.


La 16H de 1930 du Tonton

vendredi 5 février 2021

Pour le week end

Pour le Tonton et sa nouvelle princesse




 

L'art du voyage

Certains trouvaient que chaque déplacement était un voyage…
d'autres y mettent toute leur élégance.

 

mardi 19 janvier 2021

D'ailleurs… mais de nulle part

Ils sont partout mais on ne les voit plus. Profitant de la nuit tombante pour hanter l'obscurité de leur bien piètres faisceaux blafards. Eux, ce sont ces Hommes d'un autre âge, d'une autre époque, d'un temps qui n'existe plus… dont ce monde ne veut plus. L'équilibre comme seul filet et l'horizon pour seul but. Aujourd'hui ici, demain là-bas. Insaisissables puisque libres.

Aucun chiffre ne rivalisera avec la poésie du support, aucun superlatif ne sera à la hauteur du projet, l'hygiénisme n'aura pas raison de sa folie car qui serait bien assez barge pour se lancer dans telle aventure… un motocycliste, un aristocrate de la route, un rebut de cette société bien trop propre sur elle pour être honnête, un félon de la bien pensance. Tout ça à la fois. Ils sont peu… mais ils en reste.










samedi 9 janvier 2021

Radikal Custom Artworks

 Il semblerait qu'une poche de résistance persiste à vouloir marquer de son empreinte cette époque, totalement à l'opposée de ces principes. Ce trimestriel entend remettre l'église au milieu de ce village appelé Custom, bien trop souvent paré d'accessoires inutiles et réduit à une apparence folklorique. D'une part par certains de des protagonistes temporaires prêts à se déguiser pour être bien vu sur la photo, et d'autre part, par une presse, soit disant spécialisée, qui n'a jamais rien fait d'autre que de ne vouloir que ça. Ici, pas de fanfreluches ni de décor trop pompeux pour être honnête, pas de placement de produit ni de pubs racoleuses, c'est un retour à l'essentiel du mouvement : un homme, ses mains et ce qu'il peut en faire. Basta.

Cette publication indépendante, c'est à souligner, se veut de qualité, c'est le cas. Mais il faut rappeler que nous partions de loin. La presse citée plus haut avait déjà été bannie depuis longtemps des étagères de nos chers puristes qui se rabattaient, faute de mieux, sur des supports dans la lignée de Dice, petit format, maquette basique, voir primaire et des fois crasseuse, textes minimalistes mais finalement, qui collait parfaitement à sa clientèle. Radikal CA entend rehausser le niveau, pourquoi pas ? Aucune raison donc de se priver de ce mook qui pour moins de trente balles pourra vous faire économiser largement toutes les autres bouses totalement inutiles.







Radikal Custom Artworks