Le "virage" du numéro 2 est toujours difficile à négocier… autant en musique et tout autre discipline artistique, que dans l'édition. Bon nombre de groupe se sont bourré à l'exercice. L'expérience aidant, Laurent Bagnard a sû préparer sa sortie de virolo, tombant une rapport pour réouvrir les gaz en grand au point de corde et arriver bien dans l'axe pour la longue ligne droite qui s'offre à lui. Un bon mélange de caisses/bécanes/musique, agrémenté de douces bien balancé, le tout traité avec âme et sensibilité. La recette peut paraître évidente mais pas un magazine exagonal (jouissant pourtant d'une équipe et d'une infrastructure dont notre homme est loin de bénéficier) n'arrive à la cheville de ce support. Nos scribouillards fraîchement gominés ont peut être oublié une chose, c'est ce que le Rock'n roll est avant tout fun et que la "prise au sérieux" est strictement interdite. Comme dit un pote : "on peut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux." Eux font le contraire.
Pour ce deuxième opus, la maquette a été affiné, moins confuse, plus claire, même si la gestion de la typo reste elle, à affiner. Par contre, si je pouvais formuler deux reproches… le premier c'est la "pérennisation" de certains sujets comme Mike Ness et dans le premier numéro de Lord of Altamont, qu'on a pû déjà lire (même avec réactualisation) dans PowerGlide. Et le second, purement technique, c'est la trop grande différence de papier entre la couverture et le cœur du magazine qui nui un peu a sa lecture (ce qui n'était pas le cas pour le premier numéro).
Mais tout ça n'est vraiment qu'anecdotique. Sachant le boulot que représente la fabrication d'un magazine, je ne peux que tirer mon chapeau à Laurent qui je l'espère, aura la mouelle de faire vivre ce nouveau titre prometteur.
Cast Iron, pour commander c'est là !
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