Voilà la NineT que j'attendais. Même si l'on sait que cette moto (l'original), créée avec un moteur de presque 10 piges, va à l'encontre de la philosophie maison – à savoir la volonté constante de faire évoluer (techniquement) ses engins – il faut croire que la marque à l'hélice, fait une pause dans sa recherche d'évolution, avec ce modèle. Le matraquage médiatique, savamment orchestré par la marque en refilant des motos à des ateliers en vogue, force le respect. Non pas par sa méthode… mais par le résultat que cela a donné. Succès commercial et même d'estime (là j'ai du mal). La clientèle visée s'est approprié l'engin, hantant les grandes villes d'un modèle qu'ils devaient attendre (?) rendant ainsi "l'accessoire" indispensable à la panoplie d'un bon hipster. Mais à part quelques préparateurs, on ne peut pas dire qu'il y ait eu beaucoup d'étincelles et encore moins de fulgurance dans ces prépas qui se contentaient souvent du minimum. Mais là ou BM est (encore) plus fort, c'est qu'elle reprend la main sur son bébé en commandant à Bernard Naumann un modèle qui la recentre dans sa volonté première : l'évolution. Et le résultat est là et avec la manière. Le boulot (fait à l'ancienne) est simplement impressionnant. Le design est travaillé et la réalisation aboutie. On aurait presque envie de déclinaisons biplace ou touring.
Le sabot moteur en guise d'échappement (ou le contraire)… je kiff !
la maison mère via le RocketG
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire